NOTRE BESOIN DE CORRECTION EST IMPOSSIBLE À RASSASIER, Pavlovien du brevet (Sujet de réflexe)
La canicule n’y peut rien. Cette épreuve climatique doit s’effacer devant l’épreuve du brevet. Il n’y a pas de teacher mouillé qui tienne. Jusqu’au bout, le professeur s’érige en correcteur : il faut qu’il corrige. C’est une véritable créature à critères de correction. Il a besoin de concret, de points sur la table, il est définitivement une bête de somme. En latin, on parle d’Homo Correctus. Ça lui va bien. Ça fait bien ressortir son côté archaïque, latiniste et chauve.
Observer, apprécier, noter, c’est sa façon de faire, son stylo de vie, son modus BiCendi. Il est red dans ses bottes : rouge en joug (le rouge aux joues, c’est la canicule). L’erreur a beau être humaine, elle ne doit pas rester sur une copie. Et c’est dans un ouf ! de soulagement qu’il débouche son stylo comme il débouche sa bouteille d’eau. Il lui faut être de la fête et participer à ces fameuses chorregies du brevet. Il aime tant ce petit air de festival de D’NB. La vie est brève et la 3ème est brevet, bon sang !
Ce fut moins une. Puisqu’il n’avait pas été convoqué à la correction, le professeur a dû s’inviter…En fait, il pensait profiter de cette journée offerte pour bonnes et loyales corrections. Hélas, il s’est vu contraint d’aller dans son collège, comme un professeur décrocheur en fin d’année qui méritait bien une bonne petite correction. Voilà comment il a tiré son épingle du jeu en pointant.
Dictionerfs du collège commun 